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9 avril 2006

traduction de la recente interview a amsterdam

source : musemessenger

 

En Mars, MUSE a donné une interview à Toazed.com à Amsterdam, à l’occasion de la promotion du nouvel album en Europe.
Vous pouvez écouter cette interview grâce au lecteur ci-dessous (merci à microcuts.net pour l'enregistrement) : ( note personnelle ( museday ) : allez sur musemessenger pour entendre l'original !!! )

Muse Messenger vous propose ci dessous la traduction française complète de l’interview pour les plus curieux.
On y apprend beaucoup de choses notamment sur les influences du nouvel album, la manière dont il a été composé et l’état d’esprit du groupe.
Par ailleurs, trois autres titres de chansons, non mentionnés jusqu’à présent, font aussi leur apparition. Il s’agit de « Take A Bow », « Chaktan » et « City Of Delusion ».
Bonne lecture

Merci à muse_a_reign pour l’adaptation française de l’interview.


MUSE – Interview du groupe à Amsterdam en Mars 2006 à propos du 4ème album

Journaliste : Pourriez-vous s’il vous plait vous présenter ?
Matt: Salut, je m’appelle Matthew.
Chris: Je m’appelle Chris.
Dom: Je m’appelle Dominic.

Journaliste : du groupe...
Matt: Muse. (Rires de tout le monde)

Journaliste : Comment allez-vous les mecs ?
Matt: Ca va, merci. Comment vas-tu ?

Journaliste : Très bien. J’ai entendu dire que vous étiez tous à Amsterdam, c’était hier soir n’est-ce pas ?
Matt: Ouais, nous étions tous dans le même bar car c’est vraiment un de mes bars préférés, le Café Alter. C’est un bon endroit où se poser, tranquille, avec du jazz et de bonnes bières. Je crois que c’est le seul club de jazz qui soit gratuit, dont l’entrée est gratuite. C’est rare.

Journaliste : A ce même coin de rue il y a un autre qui s’appelle le Burmansery (?).
Matt: Ouais, ( ?)

Journaliste : Alors vous êtes arrivés hier ?
Matt: Ouais, nous sommes arrivés la nuit dernière et nous nous sommes levés vers 10h. Et nous avons eu l’enveloppe.

Journaliste : Hier j’ai eu l’opportunité d’écouter votre nouvel album qui n’a pas encore de titre, c’est ça ?
Dom: Ouais, en fait on a quelques idées mais on apporte les touches finales, encore un peu de boulot, des choses à faire donc on a pas encore vraiment choisi.

Journaliste : Je l’ai écouté une fois et je me suis dit « ouh, ça sonne bien ! » (Rires du groupe) Le son est si bon. La production est très très sympa. Ca commence par ‘Take a Bow’ qui est assez heavy…
Matt: Cette chanson, on s’est demandé si elle serait au début ou à la fin. On pouvait pas décider en fait… ah oui au début… et ça commence comme la bande son d’un film de Philip Glass, presque comme une valse puis le son techno des années 80, le début de la technologie avec du rock apocalyptique à la fin. Une variété d’influences en une seule chanson. C’est une bonne chose de commencer par ça. Commencer en apothéose.

Journaliste : Comment avez-vous fait cette chanson ? En improvisant ?
Chris: On a passé du temps à la jouer pour qu’elle sonne bien. (Matt fait une remarque et rigole).
On a passé beaucoup de temps sur les arrangements et sur l’intro. Toute la partie synthés. C’est quelque chose qu’on a appris en studio cette fois, une bonne chose. Du matos bizarre. On a appris à s’en servir et on s’est pris la tête à comprendre la science (rires) la science d’utilisation des synthés pour en sortir de bons sons pour l’intro. C’est une chanson difficile mais on savait que ça rendrait bien, que ce soit au début ou à la fin de l’album et on a décidé que ce serait mieux au début.

Journaliste : Pas mal d’électronique sur cet album, pourquoi avez-vous décidé de le faire ?
Matt: On a passé du temps à se familiariser avec ce matos. Quand tu as fait trois albums et que t’as vu les techniciens, les ingénieurs travailler en studio, ça te donne envie d’apprendre à t’en servir donc on a passé du temps à ça. On en a utilisé de bizarres, comme ceux de Bookler ( ?) un génie de 78 ans. Il a inventé de formidables synthés qui marchent jamais. (Rires).
On a passé du temps à lire les modes d’emploi car pour la première fois car on a eu plus de temps pour faire l’album et donc on a pu en apprendre plus sur la technologie.

Journaliste : La seconde chanson s’appelle ‘Starlight’, ça doit être le premier single c’est ça ?
Chris: Ah j’en suis pas encore sûr. Il y a trois ou quatre chansons qui ont le potentiel pour l’être et on s’est pas encore décidé pour choisir laquelle serait le premier single mais elle pourrait, oui.

Journaliste : C’est une vraie chanson d’amour, une chanson sur une fille, c’est ça ?
Matt: Parfois tu dois rester simple… Ma copine est sympa mais pas les femmes. (Rires)

Journaliste : La diversité, c’est un des mots qui définit le mieux cet album, vous êtes d’accord ?
Matt: Oui parce qu’on a grandi. Quand j’ai commencé très jeune à écouter de la musique, j’étais très ouvert puis à l’adolescence, j’écoutais que les mêmes trucs à 14, 15, 16 ans, du rock. Puis on a fondé un groupe et j’ai recommencé à m’intéresser à des trucs que j’écoutais quand j’étais plus jeune. Oui, comme… du piano. C’est pas de la pop. J’ai vécu dans le Nord de l’Italie un moment et j’ai découvert la musique du Sud de l’Italie. La musique traditionnelle du Naples du 19ème siècle. Un étrange mélange de musique orientale et de musique italienne, c’est cette influence qu’on sent sur les trois dernières chansons.

Journaliste: Je pensais que c’était plutôt Mexicain ? Comme la onzième…
Matt: Beaucoup de gens pensent au Texas ou au Mexique…

Journaliste : Le film Desperado…
Matt: …mais ces films ont été tournés en Italie en fait donc toute la musique a été composée par des Italiens donc en fait ce que les gens entendent c’est de la musique italienne.

Journaliste :‘SuperMassive Black Hole’… c’est le titre ? (Rires) Une chanson qui fait penser à Prince. (Rires) Cette influence…
Matt: On a été influencé par des groupes belges comme Millionaire ou Evil Superstars qui ont expérimenté des guitares alternatives mélangées avec du funk et du disco donc cette chanson a été sûrement influencée par ça. Je ne connais de Prince que ses hits.

Journaliste: De la musique disco oui…
Matt: Ca vient du fait qu’on est resté à New York un moment. Si on était resté dans le Sud de la France pour tout l’album, on aurait fini par faire un disque comme Dark Side of the Moon ou ce genre de choses mais en allant à New York, l’album a pris ce tournant. Ca m’a permis d’écrire des chansons plus légères.

Journaliste : Où l’avez-vous enregistré et qui s’en est chargé ?
Chris: Rich Costey à nouveau. On a commencé aux studios Miraval dans le sud de la France, on y a passé cinq ou six semaines pour y rassembler les chansons et travailler sur les arrangements puis on a fait la majeure partie de l’enregistrement à New York pendant trois semaines.

Journaliste: Enregistrer… Ca vous a pris autant de temps ?
Chris: On a fait beaucoup de versions différentes de plusieurs chansons car parfois ça prend du temps de décider de la version définitive d’une chanson… plutôt que d’enregistrer directement la version finale. C’est sympa d’expérimenter, de tester différentes idées… Après ça on est allé en Italie pour apporter les touches finales puis on a fait le mixage à Londres.

Journaliste: Et après vous avez profité du soleil ? (A du le répéter)
Chris: Oui, pendant quinze jours. (Rires)

Journaliste: Y a une chanson, 'A Soldier's Poem', qui fait penser à une chanson de Noël, très douce, comment vous est-elle venue ?
Dom: On voulait des arrangements très simples alors on a utilisé des instruments de jazz ‘vintage’, une vieille basse et une vieille batterie pour jouer sans artifices. Quand on a commencé à en jouer, ça donnait un son mélodieux, jazzy, ce qu’on avait jamais fait auparavant. Ca semblait si novateur… Assez facile d’en jouer mais le son est énorme, un grand moment pour moi dans le processus de création de l’album…On a joué de cette manière de nouvelles chansons, d’autres qu’on a laissé tomber et des anciennes juste pour le plaisir. C’est une trouvaille qui a été inspiratrice.

Journaliste: C’est un poème ?
Matt: Non, non, en fait les paroles sont venues après la musique, la musique était assez ancienne, un truc qu’on avait un peu bossé sur le précédent album, c’était une chanson complètement différente, très épique, très heavy et on l’a abandonnée car elle était pas très bonne. Mais avec l’approche minimaliste qu’on a eu pour les chansons, on a pensé qu’elle était bien pour cet album.

Journaliste : Il y a une chanson plutôt lente puis ‘Invincible’ plutôt rock ?
Matt: Une lourde oui ! Assez optimiste, pas de traces de choses négatives dans cette chanson, c’est vraiment bien, avec des guitares au milieu, un contraste assez étrange.

Journaliste: Vous vous êtes beaucoup entraînés ?
Matt: Non en fait ça sonne plus difficile qu’il n’y paraît. (?) Je joue simplement comme un guitariste à trois balles (?).

Journaliste : Des arrangements d’orchestre sur cet album ?
Matt: Oui mais pas autant que je l’aurai cru au début. C’est le cas pour ‘Chaktan’, c’est ça ‘Chaktan’ qui a un arrangement sympa et mon arrangement préféré est dans ‘City of Delusion’ pour laquelle on a introduit de la musique italienne traditionnelle à consonance orientale.

Journaliste : A-t-elle a été pensée et conçue en Italie ?
Matt: En fait, toute la partie cordes a été faite en Italie.

Journaliste: La chanson de fin est assez phénoménale, une très bonne fin, pouvez-vous nous en parler ?
Dom: Elle commence avec une ambiance Tex Mex, une sorte de voyage à travers les différentes périodes de la musique rock avec des riffs et des chœurs importants.

Journaliste : Toutes vos voix mélangées c’est très bien fait. Plus que dans le précédent album ?
Matt: Oui, plus que dans le dernier où il n’y avait que quelques harmonies… Cette fois on a essayé de penser à autre chose, ? là on entend un vrai mouvement plus que de simples harmonies. C’était 1ère fois qu’on a découvert comme le faire.

Journaliste : A quoi peut-on s’attendre pour 2006, une tournée probablement mais quand commence-t-elle ?
Dom: En été par les festivals…

Journaliste : Juin, c’est çà ?
Dom: Juillet je pense… Ca va faire bizarre car les premiers concerts font se faire dans des festivals, c’est étrange, on l’a jamais fait car on commençait dans de petites salles. Donc commencer par de grands festivals c’est dur pour les nerfs. Pas mal de boulot pour s’imaginer ce que vont donner les chansons en live. On a besoin de les modifier pour les jouer live car on s’est jamais retenu pendant le processus d’enregistrement, on pensait pas du tout à ce que donneraient les chansons sur scène. On laissait les chansons prendre la direction qu’elles voulaient. En raison de ça, on va faire beaucoup de choses en une fois je présume. Donc plein de festivals cools en Europe, beaucoup de concerts pendant des années. (Rires)

Journaliste : Vous avez hâte ?
Dom: Oui, je suis impatient !

Journaliste: Merci beaucoup.
Muse: Merci. Cheers !

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