Une autre chronique descendante...
... toujours aussi drôle tellement elle est haineuse XD Même si je rédigeais un truc sur Avril Lavigne je serai plus objective XD Ca sent le fan de Radiohead qui hurle au plagiat... Bref, je vous laisse savourer ^^
"Il en faudra des disques de la trempe de Kid A ou d'Amnesiac pour pardonner un jour à Thom Yorke d'avoir servi, bien involontairement, d'alibi à des groupes tels que celui-ci. Auréolés de leur succès mondial dans le Showbiz, Matthew Bellamy et sa bande persistent donc à faire mumuse dans les traces mille fois trop larges de Radiohead. Et puisqu'ils semblent toujours aussi encrassés de l'inspiration, il va falloir en remettre une couche à la hauteur de celle qu'ils tiennent, et leur expliquer une fois encore qu'il ne suffit pas de chanter en chevrotant très haut pour paraître lyrique, ni de rallonger la sauce de leurs pauvres morceaux sur dix minutes en les encombrant de références à Berlioz (sic !) pour accoucher d'un classique. Aussi léger qu'un loukoum aux rillettes, aussi frais que le teint de Bukowski à la sortie d'un bar, Origin Of Symmetry pousse le bouchon très loin dans l'emphase et la boursouflure. Avec ses tourneries de guitares pénibles et ses envolées de claviers à faire passer Keith Emerson pour un monument de modestie et de discrétion, Muse réussit la synthèse parfaite de tout ce que la pop britannique peut comporter de plus horripilant depuis une vingtaine d'années. Nouvelle venue dans le Panthéon des déesses grecques, cette dixième Muse remplit donc un rôle inédit. Une sorte de sainte-patronne du manque de talent et du ridicule."
Tiré du magazine Magic RPM, rédigé par Matthieu Grunfeld