interview paru ds one
One: Quel genre de petite boulots as-tu fait?
Matthew: J'ai vendu des voitures, repeint des maisons, débouché des toilettes et des éviers, monté des échafaudages, démoli des murs... Un jour, on m'a engagé avec d'autres ouvriers pour détruire entièrement un centre commencial. Là, je me suis vraiment éclaté...
One: Comment te vient l'inspiration?
Matthew: Je n'en sais rien. Ca arrive, c'est tout. Il m'est arrivé de dire à ma maison de disques que j'avais besoin de vacances pour écrire et, une fois parti, je réalisais que j'étais incapable de composer quoi que ce soit. Souvent, il suffit que je me dise que je vais me mettre sérieusement à l'écriture d'une chanson pour que rien ne sorte. C'st un processus bizarre.
One: De quoi parlent les chansons de Muse?
Matthew: Des questions que je me pose sur moi-même et sur les autres. Des raisons qui me poussent à me lever le matin... En fait, je ne veux pas trop analyser les paroles de mes chansons. Je préfère que le public se fasse sa propre opinion sur leur signification.
One: Quel est ton pire souvenir de concert?
Matthew: Nous avons joué sur une scène immense en Italie et, au milieu d'une chanson, je voulais faire le tour de la scène en courant avant de revenir au micro pour le second couplet. Mais j'avais mal évalué la taille de la scène et je n'ai pas pu revenir à temps devant le micro pour chanter la suite dela chansons! J'avais l'air idiot devant des milliers de personnes...[rires]
One: Muse a eu du succès en France bien avant la Grande-Bretagne. Pourquoi?
Matthew: J'écoute beaucoup de musique classique, en particulier des compositeurs français comme Berlioz. Ca influence forcément la musique que j'écrit et ça à l'air de plaire au public français. En prime, je pense que le succès a tardé à venir en Grande-Bretagne parce que nous ne sommes pas influencés par les artistes anglais. Nous aimons principalement des groupes de rock américains. Nous avons grandi en écoutant Nirvana et les Smashing Pumpkins alors que le reste du pays encensait Oasis et Blur. Personnellement, je déteste la pop anglaise, je pense qu'elle a tué le vrai rock.
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